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Abstract :
[fr] Sur la base de travaux menés par l'équipe de recherche de l'Institut d'Administration Scolaire, il a été démontré que les programmes de cours devaient être retravaillés afin que ceux-ci soient plus raisonnables (ex. contenus-matières en fonction du nombre d'heures de cours dispensé par semaine) et cohérents (Duroisin & Soetewey, 2011 ; Soetewey, Duroisin & Demeuse, 2011). La rédaction des programmes d'études en mathématiques conduit à faire des choix en termes de contenus d'enseignement. Il y a plus de vingt-cinq ans déjà, Bishop (1987, p. 150) regrettait le fait que l'arithmétique prenait trop souvent l'ascendance sur la géométrie ; en 2002, un constat similaire était tiré dans le « Rapport sur la mise en place de l'école de la réussite » qui mentionnait que « le domaine des nombres est nettement privilégié et ce au détriment de la géométrie, des grandeurs (...) ». Qu'en est-il actuellement ? L'arithmétique est-elle davantage enseignée que la géométrie (Clements, 2001) ? Quelle est la place laissée à la géométrie dans les programmes d'études dans l'enseignement fondamental et secondaire? Peut-on faire l'impasse de l'enseignement des concepts géométriques ou celui-ci favorise-t-il un meilleur apprentissage des mathématiques ? Cette communication poursuit deux objectifs. D'une part, un bref état des lieux historique et actuel concernant l'enseignement de la géométrie sera dressé. D'autre part, sachant que des contenus mathématiques, qui plus est géométriques, ne sont plus dispensés, les répercussions sur les pratiques enseignantes et les impacts sur la scolarité des élèves seront discutés.