Abstract :
[fr] Cet ouvrage collectif comporte neuf articles (précédé d’une introduction et d'un avant-propos), réalisés par onze enseignant·es et chercheur·es de la Faculté de Traduction et d’Interprétation (FTI) de l’Université de Mons qui entendent célébrer le 60e anniversaire de l’École d’Interprètes internationaux (EII) dont est issue l’actuelle faculté.
Anne Godart montre le parcours d’Emmanuèle Sandron, ancienne étudiante de l’EII. Loïc Aloisio dresse le portrait de Lin Shu (1852-1924), qui traduisait en chinois sans connaître ni l’anglais ni le français. Marie Fortunati décrit l’univers singulier d’Anna van Gogh-Kaulbach (1869-1960), écrivaine socialiste néerlandaise, traductrice de Neel Doff. Isabelle Piette et Bénédicte Van Gysel s’intéressent à Augustine de Rothmaler, amie d’André Gide, traductrice de Johannes V. Jensen, auteur danois prix Nobel de littérature en 1944. Henri Meschonnic, important théoricien du langage, a traduit le Sonnet 27 de Shakespeare, et Béatrice Costa analyse cette traduction pour dégager les valeurs de l’essayiste. Grâce aux multiples échanges qu’il a eu avec Philippe Noble, médiateur culturel et éditeur, Guillaume Deneufbourg évoque la carrière « aux multiples facettes » de ce traducteur. Thea Rimini montre comment Aldo Capasso, traducteur et poète, a présenté la poésie belge francophone comme modèle en Italie tant il appréciait cette littérature. Catherine Gravet s’attache à comparer trois traductions françaises du roman de l’Inuit Markoosie Patsauq et à redire l’importance des écrivains autochtones, leur droit à être traduits. Laurence Pieropan éclaire la situation de la littérature migrante contemporaine en Belgique francophone à travers une analyse du parcours de trois traductrices (de l’arabe au français, du français au grec).