[en] La qualité de l'air intérieur est devenue le centre d'attention suite à l'augmentation de la diversité et de la concentration de divers polluants dans les logements et les lieux de travail [1]. Parmi les différents polluants de l'air ambiant, la présence des composés organiques volatiles (COV) comme le formaldéhyde, est associée à l'apparition de problèmes de santé (cancers, allergies et problèmes de fertilité humaine) et de confort auprès de la population. Afin de réduire l'impact de la présence de formaldéhyde dans les bâtiments, plusieurs stratégies sont développées. Comme alternative aux systèmes conventionnels de traitement et de filtration de l'air, qui nécessitent généralement un entretien régulier et un surcoût important, il est proposé ici l'utilisation de revêtements bioactifs, une solution flexible, de faible coût et efficace via la transformation enzymatique du composé polluant et nocif en autres composés moins toxiques [2]. Le contact direct du polluant avec les revêtements incorporant des microorganismes ou des enzymes spécifiques déposés sur des dispositifs déjà existants (filtres, tuyaux, etc.) ou directement à la surface des matériaux de l'habitat (plaques de plâtre, panneaux métalliques, etc.) permettra une dégradation efficace au cours du temps (Fig. 1). Plusieurs microorganismes (bactéries, cyanobactéries, champignons, levures, algues marines) ont été identifiés pour leur capacité à synthétiser des enzymes conduisant à la biodégradation du formaldéhyde par des voies anaboliques ou cataboliques [3,4].
Disciplines :
Chemical engineering Biotechnology
Author, co-author :
Castro, Cristiana ; Université de Mons > Faculté Polytechnique > Service de Génie des Procédés chimiques et biochimiques
Senechal, Tangi ; Université de Mons > Unités externes > Materia Nova ASBL
Viseur, Julian
Merlin, Charlotte ; Université de Mons > Faculté Polytechnique > Service de Génie des Procédés chimiques et biochimiques